De la laïcité à la décadence

Il est un mal d’une gravité extrême qui ronge notre société avec pugnacité ; il est devenu l’opium du peuple alors qu’il se prévalait d’en être l’exacte antithétique. Ce mal qui s’insinue diaboliquement dans la caboche des Hommes, prêché dès la salle de classe, se cache sous le masque de la tolérance et du libre arbitre. Il fait s’imaginer à l’être le plus sot, comme au plus cultivé, que par son seul précepte il incarne la vraie sagesse.

La laïcité, plaie du siècle, domine la pensée générale, d’aucuns pourraient se figurer qu’elle prône l’acceptation de toutes religions, mais la réalité est toute autre. Sainte laïcité est le glaive de l’intolérance spirituelle, tout rapport à l’absolu est interdit. Son principal ennemi, son Némésis, est le Dieu chrétien du catholicisme, celui qui a bâti deux mille ans de civilisation, de valeurs humaines. Elle s’évertue à détruire chacune de ces valeurs une à une… Le pardon a laissé place à l’oubli, l’amour à l’adoration idolâtre, la fraternité à l’individualisme. Ce dernier est particulièrement dissonant, il nous faut nous considérer identiques, d’un même moule, reniant jusqu’au genre même, mais il faut oublier toute forme d’union, parce que justement elle fait la force.

Les médias sont la voix du diable, transformant l’Eglise en collège de pédophiles régressifs et tout aussi racistes qu’antisémites ; souvenez-vous de cette immonde raclure méphitique d’animatrice BFMoise s’indignant que le Pape ne se prononce pas en faveur du mariage homosexuel. Cette abêtie ignore sans doute que l’héritier de St Pierre, à l’instar du Dalaï-Lama, n’est pas homme à se prononcer sur des questions de bougrerie mais de spiritualité.

Le véritable problème de cette engeance laïcarde à vocation athéiste, c’est qu’elle déshumanise, elle dissout goûte à goûte toute capacité empathique. En excommuniant la pensée vers l’absolu (quel qu’il soit) c’est la conscience même de notre rapport à l’Homme qu’elle détruit. Elle a forgé la montée de l’extrémisme de tout bord et inventé la radicalisation.

Le mal domine ce siècle, et sa plus belle arme contre la vie, c’est la laïcité !